Goéland marin

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Larus marinus, 1690 g, migration diurne

Le Goéland marin est une espèce à forte dominante côtière. Il est présent au sein du Paléarctique occidental depuis les côtes arctiques de la Nouvelle-Zemble à l’Est, les îles du Spitzberg au Nord, les terres islandaises à l’Ouest et enfin le littoral marocain au Sud. Les côtes islandaises, russes, scandinaves et les îles britanniques hébergent l’essentiel de la population nicheuse européenne. La composante française est établie depuis le littoral de la mer du Nord jusqu’aux côtes landaises avec une concentration des effectifs dans le Finistère et dans la Manche. Les stratégies migratoires sont particulièrement variables au sein de l’aire de distribution de l’espèce : l’ampleur et la direction des mouvements présentent une corrélation avec la région d’origine des oiseaux. Les populations nordiques montrent des propensions plus fortes à entreprendre des déplacements de moyenne à longue portée comparativement à leurs homologues méridionales. La région de la Mer du Nord accueille plus de 45 % de la population mondiale de Goélands marins. L’origine des oiseaux fréquentant cette zone est multiple mais reste dominée par les individus des colonies norvégiennes dont l’aire d’hivernage principale s’étend depuis les côtes Est des Pays-Bas jusqu’aux côtes de Haute-Normandie en passant par le littoral de l’extrême Sud-Est de l’Angleterre. Le réseau côtier de la Manche et de l’Atlantique constituera le site d’hivernage privilégié des oiseaux français qu’on retrouve principalement sur les côtes du Pas-de-Calais jusqu’à celle de la Galice en passant par le littoral méridional de l’Angleterre. Des oiseaux, majoritairement en provenance du quart Sud-Ouest des îles britanniques, rejoindront ponctuellement le contingent hivernant franco-atlantique, particulièrement en Sud Finistère. Les goélands marins fréquentent les côtes rocheuses, les vasières, les ports de pêche ainsi que les décharges. Les déplacements sont diurnes, souvent en groupes polyspécifiques.

Photo
© Fabrice Cahez | LPO

Nombre de collisions aériennes enregistrées: (*)

Nombre de collisions aériennes enregistrées (*)
Année Nombre de collisions Nombre de collisions sérieuses
2019 0 0
2020 1 1
2021 0 0
2022 0 0
2023 1 0
Collisions pour l'année 2019
Année 2019
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2020
Année 2020
Collisions 1
Collisions sérieuses 1
Collisions pour l'année 2021
Année 2021
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2022
Année 2022
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2023
Année 2023
Collisions 1
Collisions sérieuses 0

(*) Les collisions incluent les collisions sérieuses.

En savoir plus sur les collisions via Pica

Phénologie de l'espèce:

Phénologie migratoire annuelle prénuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
17 janvier 28 février 27 mars 12 avril 4 mai
Phénologie migratoire annuelle postnuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
23 juillet 26 août 6 octobre 12 novembre 26 décembre
Phénologie migratoire annuelle prénuptiale
Quantile Valeur
Q5 17 janvier
Q25 28 février
Q50 27 mars
Q75 12 avril
Q95 4 mai
Phénologie migratoire annuelle postnuptiale
Quantile Valeur
Q5 23 juillet
Q25 26 août
Q50 6 octobre
Q75 12 novembre
Q95 26 décembre