Grive litorne

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Turdus pilaris, 98 g, migration nocturne

La Grive litorne se reproduit sur une très large partie de l’Europe et s’étend profondément en Sibérie Orientale. Les populations du centre de la France (où elle est globalement peu commune en période de nidification) marquent la limite occidentale de l’aire principale de reproduction. L’aire d’hivernage des populations européennes recouvre la quasi-totalité de l’Europe occidentale et Centrale. L’espèce est essentiellement migratrice. Les mouvements peuvent être diurnes ou nocturnes, souvent en groupes. Les oiseaux qui fréquentent la France à l’automne-hiver proviennent des populations qui se reproduisent en Fennoscandie, sur le pourtour de la Baltique et, du nord-ouest de la Russie jusqu’en Sibérie. Ces oiseaux gagnent notre pays en empruntant diverses voies de migration réparties sur un front extrêmement étendu. La France accueille également à l’automne-hiver des oiseaux qui se reproduisent en Europe Centrale. Certains oiseaux des populations de l’est de la France entreprennent également des mouvements vers le sud du pays à l’automne-hiver. Les migrateurs automnaux stationnent en hiver dans la moitié ouest ainsi que dans le sud du pays. Ceux qui se reproduisent ou transitent par la Fennoscandie, les Pays-Baltes ou le Benelux sont majoritairement observés sur l’ensemble du domaine Atlantique. Les grives originaires d’Europe rejoignent dans leur grande majorité le quart sud-est de la France. Cette région accueille en hiver l’essentiel des migrateurs qui rejoignent notre pays par le nord ou le sud de la chaîne des Alpes. Lors de vagues de froid, le quart nord-ouest et le centre-ouest de la France constituent des zones refuges pour les oiseaux qui stationnent en Europe du Nord. A l’automne-hiver, l’espèce fréquente essentiellement les habitats ouverts de basse et moyenne altitude, composés de terres cultivées, vignobles, vergers, de prairies, de haies, landes et bosquets.

Photo
© Fabrice Croset | LPO

Nombre de collisions aériennes enregistrées: (*)

Nombre de collisions aériennes enregistrées (*)
Année Nombre de collisions Nombre de collisions sérieuses
2019 0 0
2020 0 0
2021 0 0
2022 0 0
2023 0 0
Collisions pour l'année 2019
Année 2019
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2020
Année 2020
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2021
Année 2021
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2022
Année 2022
Collisions 0
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2023
Année 2023
Collisions 0
Collisions sérieuses 0

(*) Les collisions incluent les collisions sérieuses.

En savoir plus sur les collisions via Pica

Phénologie de l'espèce:

Phénologie migratoire annuelle prénuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
22 janvier 27 février 11 mars 21 mars 4 avril
Phénologie migratoire annuelle postnuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
4 octobre 21 octobre 31 octobre 11 novembre 29 novembre
Phénologie migratoire annuelle
Quantile Valeur
Prénuptial
Q5 22 janvier
Q25 27 février
Q50 11 mars
Q75 21 mars
Q95 4 avril
Postnuptial
Q5 4 octobre
Q25 21 octobre
Q50 31 octobre
Q75 11 novembre
Q95 29 novembre