Hirondelle de rivage

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Riparia riparia, 14 g, migration diurne

L’Hirondelle de rivage occupe une aire de répartition très large allant de l’Amérique du nord, jusqu’au Kamtchatka en Sibérie orientale. En Europe, elle est présente du nord de l’Irlande à la Sibérie en passant par la Norvège. Vers le sud, son aire de répartition se morcèle à mesure que l’on atteint des habitats plus arides ou montagnards. La méditerranée constitue la limite méridionale de l’aire de reproduction. Cette espèce grégaire est étroitement liée à la présence d’eau. Elle niche dans les berges meubles et abruptes des rivières, des grands fleuves et des falaises littorales. Des colonies s’installent également dans des zones artificielles telles que sablières ou gravières. Migratrice totale, elle hiverne en Afrique subsaharienne, même si quelques cas récents d’hivernage ont été notés en Europe et en France. Les nombreux contrôles et reprises de bagues provenant d’Afrique du Nord montrent que la Méditerranée et le Sahara sont traversés sur un large front. Cependant, suivant les populations d’origine, deux voies de migrations majeures se différencient dans la moitié ouest de l’Europe. La première, qui passe notamment le long des côtes de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique jusqu’en Afrique de l’Ouest, concerne les oiseaux qui se reproduisent dans les îles britanniques mais aussi en France, en Belgique et au Pays-Bas. Les oiseaux plus orientaux passent plutôt par l’est de la France, et les côtes méditerranéennes de l’Italie, la France et l’Espagne. Cette espèce affectionne particulièrement les roselières pour la formation de ces dortoirs qui peuvent rassembler plusieurs dizaines milliers d’individus. La migration est diurne, en groupes plutôt lâches mais parfois avec des flux très concentrés.

Photo
© Alain Boullah | LPO

Nombre de collisions aériennes enregistrées: (*)

Nombre de collisions aériennes enregistrées (*)
Année Nombre de collisions Nombre de collisions sérieuses
2019 6 0
2020 8 0
2021 8 0
2022 3 0
2023 3 0
Collisions pour l'année 2019
Année 2019
Collisions 6
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2020
Année 2020
Collisions 8
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2021
Année 2021
Collisions 8
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2022
Année 2022
Collisions 3
Collisions sérieuses 0
Collisions pour l'année 2023
Année 2023
Collisions 3
Collisions sérieuses 0

(*) Les collisions incluent les collisions sérieuses.

En savoir plus sur les collisions via Pica

Phénologie de l'espèce:

Phénologie migratoire annuelle prénuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
14 mars 1 avril 14 avril 28 avril 15 mai
Phénologie migratoire annuelle postnuptiale
Q5 Q25 Q50 Q75 Q95
23 juillet 20 août 4 septembre 19 septembre 5 octobre
Phénologie migratoire annuelle prénuptiale
Quantile Valeur
Q5 14 mars
Q25 1 avril
Q50 14 avril
Q75 28 avril
Q95 15 mai
Phénologie migratoire annuelle postnuptiale
Quantile Valeur
Q5 23 juillet
Q25 20 août
Q50 4 septembre
Q75 19 septembre
Q95 5 octobre